Eloge du Je m'en foutisme
Eloge du "je m'en foutisme" Les hommes parlent, jugent, soupçonnent, médisent, méprisent, calomnient, haïssent, trahissent. Ils imposent une vérité, un mode de vie, un style vestimentaire. Par vanité, ils s’inventent une vie, cherchent à plaire, à impressionner. Au nom d’un nombrilisme ou égocentrisme « malsain », ils veulent être vus à travers une attitude délétère, ils attirent l’attention en humiliant les autres. Dans un monde où l’apparence prime sur la véritable nature, où tout l’effort de la civilisation actuelle consiste à développer la vie du dehors : décors, instruments de plaisir, maquillage, etc. Où celles et ceux qui n’ont jamais tort, qui se disent savants et connaisseurs se permettent d’avoir un avis sur tout ; où les influenceurs et porteurs d’opinions imposent une mode. Il vient un temps où dans certaines ou plusieurs situations, exceller dans l’art de s’en foutre devient irrévocablement une nécessité. Il y a ce proverbe français, devenu presque banal, qu